Le légendaire boxeur américain était également connu pour sa passion pour les bergers allemands.
Il possédait plusieurs de ces chiens, tous originaires d'Allemagne, qu'il ramènait dans leur pays natal pour des expositions. En 2016, George Foreman a été invité d'honneur au 29e championnat du monde des chiens de berger allemand à Meppen, en Allemagne. Son amour pour cette race remonte à son enfance, et il n’a jamais cessé d’en élever et d’en entraîner au fil des années.
En octobre 1974, George Foreman, alors champion du monde poids lourd invaincu, devait affronter Muhammad Ali, ancien champion du monde, dans un combat de boxe historique à Kinshasa, au Zaïre (aujourd’hui la République démocratique du Congo). L’événement a captivé environ un milliard de téléspectateurs à travers le monde et a généré près de 100 millions de dollars de revenus, soit l’équivalent d’environ 500 millions de dollars aujourd’hui. À son arrivée, Foreman a surpris une partie du public africain en étant accompagné de son berger allemand, Dago. Douze ans plus tôt seulement, le Zaïre était encore sous domination coloniale belge, et durant cette période, les bergers allemands étaient utilisés par les forces militaires belges, ce qui ravivait certains souvenirs douloureux.
Néanmoins, Foreman a toujours affirmé que cela n’avait dérangé personne sur place. Dans une interview accordée au Washington Post, il a déclaré : « Bien sûr que j’avais des bergers allemands. Tout le monde disait que je n’aurais pas dû amener mon chien en Afrique, mais moi, je ne vais nulle part sans lui. C’était mon compagnon pour courir et randonner. Après avoir perdu le combat, j’ai perdu tous mes amis, sauf mon chien. Les Africains l’adoraient. Certains prétendaient que sa présence rappelait l’occupation belge, mais j’ai répondu : ‘Regardez, ici, ils ont des hyènes et des lions, je ne pense pas qu’un chien leur fasse peur ».
Dans une interview de 2017, lorsqu'on lui demande ce qui l'a poussé à aimer les bergers allemands, George Foreman répond : « J’ai toujours été un amoureux des animaux. Toute ma vie, je n’ai souhaité qu’une chose : être proche d’eux. Un jour, j’ai regardé la série Rintintin à la télévision, où un berger allemand courait aux côtés d’un cheval et était le meilleur ami de l’homme. Je me suis dit : Un jour, j’aimerais avoir un chien comme ça. C’est ainsi que mon choix s’est porté sur le berger allemand. Au départ, je n’avais pas de véritable connexion avec les gens, je ne m’entendais avec personne. Mon chien était le seul à m’accompagner lors de mes longues courses, devenant mon compagnon d’entraînement fidèle. Il me suivait partout, et même dans la piscine, où nous nagions ensemble. Les chiens ont toujours été mes compagnons les plus proches, bien plus que quiconque ».