Un dénouement qui continue de susciter l’indignation et la frustration d’une grande partie du public, choqué par cette décision.
L’histoire d’Arès, ce chien filmé alors qu’il était traîné à l’extérieur d’une voiture en juillet dernier, avait profondément secoué les réseaux sociaux. La vidéo, partagée des milliers de fois en quelques heures, avait déclenché une vague d’indignation rarement vue : messages outrés, menaces directes, appels à la violence… et même des représailles envers la famille du propriétaire.
Quelques jours après le scandale, la situation avait pris un tournant dramatique lorsque l’habitation de l’homme avait été incendiée. Une escalade révélatrice de la tension extrême suscité par cette affaire.
Une enquête qui conclut à l’absence de maltraitance volontaire
Selon les informations relayées récemment par SudInfo, les autorités ont finalement mis un terme à l’enquête ouverte contre le propriétaire, un habitant d’Oupeye. L’homme avait toujours affirmé qu’il s’agissait d’un accident, une version qui vient d’être confirmée par les éléments recueillis par les enquêteurs.
Les services compétents ont établi qu’Arès était bien traité au quotidien et ne faisait l’objet d’aucune maltraitance. Les faits qui avaient enflammé les réseaux sociaux auraient été clarifiés, conduisant les autorités à décider d’un classement sans suite.
Une décision loin de faire l’unanimité
Si la conclusion de l’enquête lave le propriétaire de tout soupçon, elle n’éteint pas pour autant la tempête médiatique. Sur les réseaux sociaux, de nombreux internautes continuent d’exprimer leur incompréhension, voire leur colère. Pour beaucoup, le classement sans suite reste difficile à accepter au vu de cette scène d'horreur qui avait choqué l’opinion.
